
u dojo familial du village, dans les Landes, les cours se succèdent le mercredi. Christophe, unique employé du club, assure l’entraînement. Les parents investissent dans de trop grands kimonos pour leurs enfants pour les faire durer plusieurs années. Mais à force de lavages rétrécissants, certains de ces kimonos se font étroits…
Jigoro Kano (1860-1936), le fondateur du judo kodokan, regarde d’un air placide les petits Landais qui saluent distraitement son portrait en montant sur le tatami. Un léger brouhaha trouble le cours et l’accent du Sud-Ouest résonne dans la salle. « Adaptation » n’est-il pas le maître mot du judo, qui signifie en japonais « voie de la souplesse » ? »